Le safran fût utilisé dans l’antiquité en teinture , pour des étoffes précieuses ainsi qu’en encre pour son aspect doré « dit céleste », retrouvé dans les textes sacrés ou royaux.
Ses vertus médicinales sont nombreuses et utilisées depuis des milliers d’années. Il est présent sur le papyrus d’Ebers (traité scientifique) datant de 1550 avant JC et possède son propre hiéroglyphe.
On l’utilise alors en infusion pour ses vertus antidépressives et sédatives.. Beaucoup de remèdes à base de safran sont retrouvés dans les médecines chinoise, tibétaine, ayurvédique, orientale ou occidentale depuis toujours. Aujourd’hui on lui confère des propriétés anticancéreuses, antioxydantes, anti-âge en cosmétique. Cléopâtre en aurait ajouté dans ses bains au lait d’ânesse pour sa peau, Marc-Aurel pour augmenter sa virilité et garder une peau hâlée.
Son arôme exceptionnel est utilisé dans plusieurs cuisines du monde, et ce depuis l’antiquité. En France les gaulois l’utilisent avec des céréales et du miel pour conserver force et vitalité. Au moyen-âge, cultivé en France, on retrouve le safran dans la boulangerie et la pâtisserie, le fromage ou différents plats et boissons.